Qui sommes-nous ?


Afransaurel, Association française de soutien aux réfugiés palestiniens du Liban, agit depuis 1983 dans le domaine de la solidarité politique et matérielle avec les réfugiés palestiniens au Liban. Elle fait connaître et soutient les activités et les projets de l’association de femmes Najdeh en assurant notamment la diffusion en France des broderies réalisées par ses membres, diffusées sous le sigle Al Badia. (marque commerciale des broderies de Najdeh) Plus de 30 % du chiffres d’affaires d’Al Badia est assuré par Afransaurel.
Najdeh (en français, secours) est une association créée en 1977 par des femmes libanaises et palestiniennes dans le but d’aider le peuple palestinien réfugié au Liban à prendre en charge son propre développement économique et social et de contribuer à mettre en place des services communautaires dans les camps.

Selon les chiffres des Nations Unies le nombre des réfugiés palestiniens enregistrés au Liban s’élève à 400.000 dont 47% vivent dans des camps. Ces derniers sont surpeuplés, souffrent du manque d’infrastructures, de logements et ont des conditions sanitaires désastreuses.

Les restrictions imposées aux Palestiniens par le gouvernement libanais affectent leur vie quotidienne : absence de droits civiques et sociaux, restrictions au droit du travail (nombreuses professions interdites).

Aider en priorité les femmes les plus démunies

Najdeh, association laïque, s’adresse en priorité aux femmes les plus démunies : chefs de famille assumant seules la charge de nombreux enfants, généralement peu qualifiées et aux bas revenus. Les foyers dont le chef de famille est une femme constituent 20 % de la population des réfugiés.
Najdeh intervient dans différents domaines : jardins d'enfants, alphabétisation, soutien scolaire, formation professionnelle (coiffure, menuiserie, informatique, photographie), ateliers de broderies.

L’association s’attache à l’éducation des femmes défavorisées en vue de renforcer leur potentiel économique et de les sensibiliser aux problèmes relatifs à la santé, aux violences domestiques et aux droits humains (centres de conseils et groupes de paroles). En y associant les mères, elle assure avec les jardins d’enfants une prise en charge éducative pré scolaire, ce qui permet à ces femmes d’avoir une activité professionnelle et de préparer les enfants à la scolarisation.
À travers ses vingt-six centres, Najdeh qui compte environ 80 salariés intervient dans toutes les régions du Liban. Ses programmes touchent en moyenne 4 000 réfugiés par an.

Objectif : vers une réelle indépendance économique

Le développement, une réelle indépendance économique pour les Palestiniennes et les Palestiniens, tels sont les objectifs de Najdeh. Les ateliers de broderies permettent de procurer des ressources régulières à une centaine de femmes.L'association a mis en place des programmes de formation professionnelle, notamment dans les domaines de la coiffure, de l'informatique, et de la comptabilité.
Dans le même esprit, Najdeh offre des prêts sous forme de micro crédits : aides à la création d’entreprises telles que des épiceries, merceries, salons de coiffure, boutiques de vêtements…
Un art populaire, la broderie

En Palestine, la broderie, élément important de la culture populaire, fait partie de l’héritage culturel des Palestiniens. Dans les villes et les villages, les femmes portaient, et souvent portent encore, des robes richement brodées, avec des dessins propres à chaque région.
Le premier atelier de broderie de l’association Najdeh a été créé en 1977 par des femmes rescapées du camp de réfugiés de Tel El Zaatar (Beyrouth). Quatre ateliers fonctionnent actuellement : Ein El Helweh (Saïda), Rachidieh (région de Tyr), Chatila (Beyrouth), Nahr El Bared (région de Tripoli).

A l’extérieur du Liban, les ventes des broderies palestiniennes réalisées par Al Badia s’effectuent grâces aux comités de soutien ou par le biais du commerce équitable en Europe. En France, où les broderies représentent 30 % des ventes totales, elles s’effectuent soit par Afransaurel, soit par des groupes de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité), soit par des collectifs de soutien à la Palestine. Il est important de préciser que pour Afransaurel, la vente de broderies constitue un engagement politique aux côtés des réfugiés au Liban et un soutien à leurs revendications fondamentales que constituent le droit au retour et l’application de la résolution 194 de l’ONU.